Plages privées, bars, boites de nuit... SOS Racisme dénonce la persistance des discriminations dans certains établissements
Malgré les campagnes récurrentes, rien ne change. SOS racisme vient de publier les résultats de son testing d'été comme elle le fait régulièrement l'association a voulu vérifier l'existence de discrimination et mesurer leur ampleur à l'entrée des établissements de loisirs dans 13 villes françaises proches du littoral. En tout, ce sont 56 établissements - plages privées, bars, restaurants ou discothèques - qui ont été testés du Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais) à Cannes (Alpes-Maritimes) en passant par la Baule, Nantes, Bordeaux, Montpellier, Palavas-les-Flots et Aix-en-Provence.
À chaque fois, trois couples se présentent qui ne se distinguent que par leur origine apparente : européenne pour l'un, maghrébine pour l'autre et subsaharienne pour le troisième couple. Dans un cas sur six, il y a eu traitement différencié avec soit un refus d'entrée sur un prétexte fallacieux où l'on indique que le couple est "trop jeune" ou encore qu'"il fallait réserver", soit un service dégradé : un moins bon emplacement proposé sur une plage privée, par exemple.
SOS racisme constate que la discrimination semble plus importante monte à un établissement sur trois dans l'Hérault à Palavas-les-Flots, Montpellier et la Grande-Motte. L'association demande aux préfets concernés de rappeler la loi, de sanctionner les établissements coupables et souhaite que des affiches visibles rappellent à chacun le caractère illégal de toute discrimination.
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