Cet article date de plus de treize ans.

Quand la question du nucléaire sème la zizanie dans les campagnes

Dans le département de l'Aube, deux villages renoncent à un projet de stockage de déchets radioactifs pour lequel ils s'étaient pourtant portés candidats. La pression des écologistes et des habitants était trop forte. L'un des maires va même démissionner pour protester contre ce lobbying.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Pars-lès-Chavanges et Auxon jettent l’éponge. Ces deux communes de l'Aube avaient été présélectionnées par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) en vue de la construction d'un site de stockage souterrain de déchets radioactifs de faible activité à vie longue (FAVL) à l'horizon 2011. Mais le bras de fer avec les associations antinucléaires a finalement eu raison de ces projets.

" Le retrait de Pars-les-Chavanges a été voté à l'unanimité pour apaiser ce climat délétère ", a précisé la maire DVD de cette commune rurale de 75 habitants, Joëlle Pesme, qui affirme avoir reçu des " menaces de mort ". "Tout est contesté même ce qui est incontestable. (..) J'aurais préféré un débat fondé sur l'intelligence et non sur les passions irrationnelles", a indiqué pour sa part l'adjoint au maire d'Auxon Gérard Fardet.

Du côté des opposants au projet, on se défend d’avoir créer la zizanie. " Ce sont les élus et l'Andra qui n'ont pas su répondre correctement aux inquiétudes des populations ", explique la président de l'association d'opposants au projet de site d'enfouissement "Auxon dit non".

Cécile Mimaut, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.