Les travailleuses du sexe seraient plus de 20 000 en Belgique. Elles exercent dans des vitrines, dans la rue ou sur Internet. Iris est contactée par ses clients sur Internet. Elle assume son métier, mais elle a souvent dû mentir pour effectuer ce métier au quotidien. Jusqu’ici, un bailleur, un banquier ou un assureur qui signait un contrat avec elle pouvait être poursuivi pour proxénétisme. C’est désormais fini, car la Belgique a décriminalisé la prostitution.Des droits sociauxIris est très satisfaite. "Vous vous rendez compte que j’étais considérée comme quelqu’un qui faisait des activités criminelles. J’étais considérée comme un dealer. Là, on me considère comme une vraie travailleuse", affirme-t-elle. Près de vingt ans après la Nouvelle-Zélande, la Belgique est le deuxième pays à prendre cette décision. La nouvelle loi leur permettra d’obtenir des droits sociaux. La loi a été adoptée assez largement au Parlement, mais la mesure fait toujours débat, car pour certains, cela va faciliter l’exploitation et le trafic de certaines femmes.