Paris : sept personnes mises en examen après le démantèlement d'un réseau de proxénétisme
La brigade de répression du proxénétisme enquêtait sur ce réseau depuis deux ans . Sept personnes soupçonnées de vendre les services d'escort-girls ont été mises en examen mardi.
Sept personnes soupçonnées de faire partie d'un réseau de proxénétisme à Paris ont été mises en examen mardi 26 juin. Les suspects, parmi lesquels plusieurs couples, sont soupçonnés d'être les organisateurs et les donneurs d'ordre.
Le réseau faisait travailler près de 35 escort-girls russes et ukrainiennes dans les beaux quartiers de Paris, dans les 7e et 17e arrondissement. Selon les enquêteurs, les jeunes femmes candidates ou forcées à la prostitution étaient recrutées en Russie avant d'être envoyées à Paris en toute légalité. Elles y restaient pour quelques mois avant de rentrer en Russie.
Sites internet basés à l'étranger et réservation par SMS
En France, elles étaient logées et convoyées, au gré des demandes des clients dans l'un des 20 appartements loués à l'année par ce réseau criminel. Les clients choisissaient les escort-girls sur plusieurs sites internet dont les serveurs protégés sont basés à l'étranger. Les réservations se faisaient par SMS.
Selon la brigade de répression du proxénétisme qui travaille sur l'affaire depuis près de deux ans, plusieurs centaines de messages étaient échangés chaque jour sur ce site. Avec des passes facturées au minimum 250 euros, le réseau a généré un très important chiffre d'affaires. Ses membres venaient régulièrement collecter l'argent dans les aéroports parisiens.
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