Prison : peut-être une sortie de crise
Le conflit qui oppose depuis lundi les surveillants de prison au ministère de la Justice semble s’orienter vers une issue. Les négociations se sont poursuivies jusque tard dans la nuit place Vendôme, à Paris.
Au premier rang des revendications des personnels pénitentiaires, des effectifs renforcés pour faire face à la surpopulation carcérale et de meilleures conditions de travail (voir article associé).
Au terme de près de 8 heures de discussions, un nouveau projet d'accord a finalement été conclu entre les syndicats FO et UFAP et la ministre de la Justice Rachida Dati. Il prévoit la création de 174 postes supplémentaires, en plus des 177 déjà promis.
La CGT, déplorant l'absence de nouvelle proposition et celle de la Garde des Sceaux au début des discussions, avait quitté la table des négociations après deux heures de réunion (voir article associé).
Tout est loin d’être satisfaisant mais FO et UFAP ont salué des "avancées". Ils demandent maintenant à leurs collègues de suspendre les blocages au profit d'assemblées générales pendant lesquelles ils leur soumettront ce projet d'accord.
L'issue des votes des salariés sur les propositions du ministère déterminera la suite du mouvement.
Cécile Mimaut, avec agences
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