Précarité : la colère monte dans les universités après l'immolation d'un étudiant
Des rassemblements ont eu lieu mardi 12 novembre devant une quarantaine de Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), après l'immolation par le feu d'un étudiant lyonnais en situation de précarité, vendredi 9 novembre. Les associations en appellent à l'État pour revoir le système d'aides.
Ils étaient plus d'un millier d'étudiants à s'être retrouvés devant le Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), mardi 12 novembre, là où l'un de leurs camarades s'est immolé par le feu vendredi. Un rassemblement pour dénoncer la précarité dans laquelle vivait le jeune homme. Sa compagne a pris la parole. "On considère que c'est normal de galérer, de faire un repas par jour, d'avoir un appartement miteux avec des cafards ou de l'humidité, alors que non, ce n'est pas normal", s'étrangle-t-elle.
Un système jugé de plus en plus inégalitaire
Des manifestations ont eu lieu dans près de 40 villes en France. À Montpellier (Hérault), quelques centaines d'étudiants ont dit leurs difficultés face à un système jugé par certains de plus en plus inégalitaire. Mardi soir, les associations réclament que soit revu en urgence le système d'aides sociales pour les étudiants. À Paris, comme à Bordeaux (Gironde), les rassemblements se poursuivent.
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