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Pourquoi la tempête a-t-elle été baptisée Xynthia ?

Une fille une année sur deux, un garçon le reste du temps. _ Baptiser les tempêtes sur l'Atlantique-ouest reste, depuis plus d'un demi-siècle, l'apanage exclusif de l'Université de Berlin…
Article rédigé par franceinfo
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L’Université de Berlin a été la première à baptiser une tempête, en 1954. Et ses scientifiques se sont fait accréditer auprès de l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
_ Du coup, Météo France, comme les autres services de météo nationale en Europe, reprend les prénoms affectés par les Allemands même s’ils ne sont utilisés qu'en cas de dépression particulière qui mérite une communication auprès du grand public.

Car à Berlin, toutes les dépressions, tous les anticyclones, portent un nom dès qu'ils apparaissent : les années paires, ce sont des prénoms féminins, les années impaires, des prénoms masculins. Ainsi, en janvier 2009, c'est Klaus qui a frappé le sud-ouest et surtout les Landes. Cette année, c'est Xynthia - et les grandes marées - qui a dévasté le littoral de Vendée et des Charentes.

Et entre temps, l’on a fait plusieurs fois le tour complet de l’alphabet. Car des dépressions et des anticyclones, il s'en forme plusieurs fois par jour sur l'hémisphère nord et l’on a vite épuisé les 26 lettres.

Les tempêtes tropicales, comme Katrina en Louisiane en 2005 ou l'ouragan Gustav en 2008 sur Haïti, pour en citer deux parmi les plus récents, répondent quant à eux à une classification différente selon les bassins (Atlantique, Pacifique, Indien...) La seule année 2009 a vu défiler en rafales, souvent meurtrières, Anna, Danny, Erika, Fred, Henri et Ida, en novembre dernier sur le Salvador.

Gilles Halais, avec agences

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