Patrick Pelloux : "Ces assassins ne représentent pas l’islam"
Les attentats ont touché émotionnellement de nombreuses personnes, et, un mois après beaucoup, sont encore fragiles. Patrick Pelloux explique qu'il y a deux étapes à franchir. "Il y a la reconstruction individuelle des personnes qui ont été impliquées, au sens large, et comment le pays s’accapare ce qui s’est passé. Tout est bon à débattre, à dire et il reste à découvrir comment le pays va s’en sortir et absorber ces moments dramatiques. "
Patrick Pelloux insite sur le fait qu'"il n’y a pas de petit combat pour défendre la République. Cela a été absorbé. Il y a un cap qui a été passé par la classe politique et le pays. " Aujourd’hui on est sorti d’un déni. "C’est exactement comme quand vous découvrez une maladie grave chez quelqu’un. Vous ne la sentez pas monter et puis un jour il y a des symptômes qui font que vous avez cette maladie. "
Attention à ne pas faire d’amalgame
Patrick Pelloux met en garde sur le sentiment de peur et sur le fait d’avoir peur de l’autre. "Non ces assassins ne représentent pas les musulmans, ne représentent pas l’islam. Ce sont des fascistes, il faut remettre les mots parce qu’ils ont un sens. Regardez l’histoire sur la montée de Mussolini, de Franco. Ce sont des gens qui s’accaparent une apparence religieuse. Ils sont fascistes. "
En vidéo : Patrick Pelloux et le maire de Dammartin-en-Goële, Michel Dutruge
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