Paralysie en Polynésie
Voilà peut-être un nouveau chapitre des relations devenues compliquées entre Paris et l'Outre-mer, avec à chaque fois en filigrane une situation économique et sociale en dégradation.
Ainsi après les mobilisations porteuses en Guadeloupe et Martinique de l'hiver dernier, et dans une moindre mesure d'autres tensions sociales à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie, c'est la Polynésie cette fois qui a décidé de se faire entendre.
Huit syndicats, les plus importants du groupement d'îles, ont déposé jeudi un préavis de grève générale, à partir d'aujourd'hui 18 août, dans le secteur privé et la fonction publique.
Perte d'emplois
Ils disent vouloir obtenir du gouvernement local "cohérence et volontarisme pour le plan de relance". Déplorant notamment la perte de près de 5.000 emplois.
Dans ses revendications, l'intersyndicale met notamment en avant l'arrêt des
licenciements économiques ainsi que des mesures pour lutter contre la cherté de
la vie.
_ Egalement montrée du doigt, la CPS, Sécurité Sociale de Polynésie.
Deux syndicats au moins auraient réclamé "au pire la démission du
gouvernement et de son président Oscar Temaru et au mieux celle de George
Puchon, ministre de l'Economie".
Matteu Maestracci avec agences
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