Orléans : les éboueurs en grève depuis 12 jours
Le mouvement, lancé au lendemain de Noël, le 26 décembre, est suivi par 90% des salariés statutaires, ainsi que par une partie du personnel du service d’assainissement, selon la CGT. Les éboueurs en grève bloquent une partie des dépôts, mais n’empêchent pas totalement leurs collègues intérimaires de travailler.
Ainsi, moins de 25% des bennes circulent, et les ordures commencent à s’amonceler dans le centre ville et les rues de six communes de l’agglomération.
Les éboueurs se disent déterminés à poursuivre leur action jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction. Affirmant gagner à peine plus de 1.000 euros nets par mois au bout de 20 ans d’ancienneté,
_ "Faux", rétorque le président de l'AgglO. "Un éboueur fonctionnaire gagne en moyenne entre 1.700 et 2.100 euros bruts par mois, sans compter les heures supplémentaires avec 35 jours de congés et une retraite à 55 ans", affirme Charles-Éric Lemaignen (lire le document ci-dessous).
"Il n’est pas question de céder", affirme le délégué CGT Gilles Paturance. Malgré les 50 à 55 euros que ce mouvement coûte chaque jour aux grévistes.
Face au blocage de la situation, le préfet a décidé de nommer un médiateur, en la personne du Directeur régional du travail. Il s'agit avant tout d'ouvrir les discussions, car pour l'instant l’agglomération d’Orléans s’en tient à la date du jeudi 15 janvier fixée pour entamer les discussions. Elle va essayer de réorganiser les tournées avec les bennes qui circulent, pour équilibrer les collectes sur l’ensemble du territoire.
Gilles Halais avec agences
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