Washington, Moscou, Pékin, Londres et Paris s'engagent contre la dissémination de l'arme nucléaire
Cette déclaration est publiée avant la tenue, prévue cette année sous l'égide de l'ONU, de la 10e Conférence d'examen des parties au traité international entré en vigueur en 1970 afin d'empêcher la propagation des armes nucléaires.
Les cinq pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et France) se sont engagés, lundi 3 janvier, à "prévenir la poursuite de la dissémination" des armes nucléaires, dans une déclaration commune. Ils l'ont effectué avant une conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération (TNP).
En pleine négociation avec l'Iran, soupçonné de vouloir se doter de la bombe atomique, ces cinq puissances nucléaires soulignent leur "volonté de travailler avec tous les États pour mettre en place un environnement de sécurité permettant d'accomplir davantage de progrès en matière de désarmement, avec pour objectif ultime un monde exempt d'armes nucléaires", précise la présidence française, qui coordonne les travaux de ces pays depuis deux ans.
Un contexte rendu sensible par la question iranienne
Cette déclaration est publiée avant la tenue, prévue cette année sous l'égide de l'ONU, de la 10e Conférence d'examen des parties au TNP. Ce traité international est entré en vigueur en 1970 afin d'empêcher la propagation des armes nucléaires. Il compte 191 Etats.
Les signataires sont les cinq Etats juridiquement reconnus comme "dotés de l'arme nucléaire" par le TNP. Trois autres pays considérés comme détenteurs de la bombe atomique – Inde, Pakistan et Israël – sont non-signataires du TNP. La Corée du Nord a dénoncé ce Traité. Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à développer, en utilisant la technologie de ses lanceurs de satellites, des lanceurs balistiques à longue portée capables d'emporter des charges conventionnelles ou nucléaires.
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