: Vidéo Forte mobilisation des salariés d'Areva sur plusieurs sites en France
Le groupe nucléaire français a engagé un plan d'économies d'un milliard d'euros d'ici à 2017 qui devrait se traduire par la suppression de 6 000 postes, dont 3 000 à 4 000 en France.
Barrages filtrants, sites de production à l'arrêt, manifestations : les salariés d'Areva se sont fortement mobilisés, mardi 2 juin, pour défendre les emplois au sein du groupe nucléaire et dire non à son démantèlement. C'est la première mobilisation de ce type depuis l'annonce en mai de la suppression de 3 000 à 4 000 postes en France.
L'intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, FO et Unsa avait appelé les salariés à "un arrêt de travail" de 24 heures. Une mobilisation réussie, FO parlant de "plus de 90% de grévistes en moyenne sur les sites industriels", la direction faisant état d'un taux de grévistes "entre 50% et 60%" sur les mêmes sites.
Une perte nette d'environ 5 milliards d'euros en 2014
Détenu à près de 87% par l'Etat, Areva a accusé une perte nette d'environ 5 milliards d'euros en 2014. Le groupe, qui emploie 44 000 personnes dont 29 000 en France, a engagé un plan d'économies d'un milliard d'euros d'ici à 2017 qui devrait se traduire par la suppression de 6 000 postes, dont 3 000 à 4 000 en France. L'Etat a parallèlement appelé à un rapprochement entre Areva et EDF, qui s'est traduit par une offre de l'électricien sur Areva NP, la division réacteurs du groupe nucléaire.
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