: Vidéo Arrêt d'un réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim : "Les salariés d'EDF seront tous reclassés dans d'autres sites", promet le gouvernement
Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, était l'invitée de franceinfo samedi matin.
Les salariés d'EDF de la centrale nucléaire de Fessenheim "seront tous reclassés dans d'autres sites", a promis sur franceinfo samedi 22 février Emmanuelle Wargon secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire. Le réacteur numéro un de la plus ancienne centrale nucléaire en exploitation en France a été définitivement débranché dans la nuit de vendredi à samedi.
"Il y a environ 750 salariés concernés et ils auront tous proposition de reclassement chez EDF" s'est engagée Emmanuelle Wargon. "Certains ne vont pas souhaiter partir et ils seront accompagnés pour retrouver un emploi dans le bassin d'emploi de Fessenheim ou de Colmar ou de Mulhouse".
Un accompagnement prévu pour les sous-traitants
La question de l'après Fessenheim ne se pose pas uniquement pour les salariés d'EDF. La centrale fait également vivre 350 sous-traitants, des prestataires qui ne sont pas des salariés de l'entreprise, mais qui sont physiquement tous les jours sur le site. "Eux sont accompagnés un par un. Environ 160 entretiens ont déjà eu lieu", précise Emmanuelle Wargon. "Même si le premier réacteur s'arrête aujourd'hui, il y a encore de l'activité sur le site cette année, l'année prochaine et une solution sera trouvée pour chacun d'entre eux".
Plusieurs élus alsaciens s'inquiètent aussi pour les emplois induits : les commerçants et les artisans qui vivent grâce à la présence de la centrale et de ses salariés. "L'accompagnement du territoire. Il a vraiment commencé en 2017", détaille Emmanuelle Wargon qui pointe le retard pris depuis la promesse de fermeture de la centrale prise par François Hollande.
La fermeture a été "annoncée et personne n'a cru à cette annonce. Ça a été dit et finalement il ne s'est rien passé. Il y a une très grosse différence entre une annonce et aucune préparation et le vrai travail de terrain. Je constate simplement que le vrai travail de terrain a commencé il y a peu de temps", tacle la secrétaire d'Etat.
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