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Pour Cécile Duflot, pas d'accord avec le PS sans une sortie du nucléaire

La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts pose fermement ses conditions à un accord avec le Parti socialiste en vue de l'élection présidentielle et des législatives de 2012.
Article rédigé par Cécile Jandau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (AFP)

La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts pose fermement ses conditions à un accord avec le Parti socialiste en vue de l'élection présidentielle et des législatives de 2012.

Cécile Duflot est prête à entamer un bras de fer avec le Parti socialiste. Il n'y aura pas d'accord électoral avec le PS "sans ouverture de l'horizon d'une sortie du nucléaire", prévient la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), dans une accordée au Journal du dimanche.

"Aujourd'hui, tous les écologistes sont prêts à renoncer à avoir des députés si on ne croit pas au changement", assure-t-elle.

"Après Fukushima, la sortie du nucléaire est un horizon obligatoire, même si pour certains, ces mots sont imprononçables", poursuit-elle.

Les conséquences à tirer de la catastrophe nucléaire qui a frappé la côte nord-est du Japon en mars ont été à l'origine d'un duel à distance cette semaine entre la candidate écologiste Eva Joly et l'équipe de François Hollande, tout juste investi par le Parti socialiste.

Parmi les autres "principes" des écologistes en vue des négociations avec le PS, Cécile Duflot évoque notamment le retour à la retraite à 60 ans et une réforme institutionnelle avec instauration de la proportionnelle, l'abrogation de la réforme des collectivités locales et une nouvelle phase de la décentralisation.

"J'aborde ces négociations dans un état d'esprit constructif et déterminé. Je suis prête à signer un texte qui soit un compromis et qui donne un horizon", indique-t-elle.

De bonnes relations avec François Hollande
Interrogée sur ses relations avec François Hollande, Cécile Duflot se souvient d'un premier secrétaire du PS qui, dit-elle, "n'attachait pas beaucoup d'importance à notre mouvement". "A l'époque, pour lui, j'étais un petit moustique", ajoute-t-elle.

"Mais, humainement, nos relations étaient bonnes. Il ne fait pas partie des hommes politiques machistes, c'est une exception pour les hommes de sa génération, cela rend nos relations plus faciles."

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