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Nucléaire : l'ASN n'exige aucune fermeture de centrale

Le gouvernement avait chargé l'Autorité de sûreté nucléaire d'un audit de sécurité des 58 réacteurs nucléaires français. Résultat : les centrales nucléaires françaises peuvent toutes poursuivre leur activité. Cependant des investissements sont nécessaires pour prévenir des situations "extrêmes".
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Vincent Kessler Reuters)

L'Autorité de sûreté nucléaire a voulu tirer les enseignements de la catastrophe de Fukushima au Japon. L'ASN ne recommande pas de fermeture de centrale mais exige que les scénarii les plus extrêmes soient pris en considération. La centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin avait cristallisé de nombreuses critiques. En fonction depuis 1978, elle pourra poursuivre son activité.

"L'ASN considère que la poursuite de leur exploitation nécessite d'augmenter dans les meilleurs délais, au-delà des marges de sûreté dont elles disposent déjà, leur robustesse face à des situations extrêmes."

Mais l'Autorité de sûreté nucléaire donne rendez-vous dans six mois aux exploitants de toutes les centrales françaises. Ils devront avoir dressé la liste des mesures à prendre en cas de catastrophe majeure.
Objectif : présenter "un noyau dur" de dispositions concrètes permettant de "maîtriser les fonctions fondamentales de sûreté" .

Sans surprise le gouvernement a abondé dans le sens de l'ASN.
François Fillon a demandé aux ministres Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie) et Eric Besson (Energie) "de veiller à ce que les exploitants se conforment à l'intégralité des demandes de l'ASN dans le calendrier qui leur est imposé".

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