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Eva Joly : "Je n'ai jamais douté du fait d'être candidate jusqu'au bout"

Après l'épisode mouvementé des négociations électorales entre le PS et Europe-Ecologie, Eva Joly tente de reprendre la main sur sa campagne présidentielle et de dissiper les doutes sur sa détermination. Elle était l'invitée du 20h de France 2.
Article rédigé par Daïc Audouit
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Eva Joly (12 novembre 2011) (AFP)

Après l'épisode mouvementé des négociations électorales entre le PS et Europe-Ecologie, Eva Joly tente de reprendre la main sur sa campagne présidentielle et de dissiper les doutes sur sa détermination. Elle était l'invitée du 20h de France 2.

Avec malice, Eva Joly porte un chemisier vert sur le plateau de France 2. Une manière subliminale de rappeler à tous qu'elle reste la candidate écologiste pour l'élection présidentielle.

Une détermination solide

Face à à David Pujadas, elle balaye les rumeurs sur un abandon éventuel de sa campagne. "Je n'ai jamais douté du fait que je serai candidate jusqu'au bout. Cette détermination est solide", déclare Mme Joly qui concède néanmoins avoir réfléchi au "sens de l'action publique dans ces conditions-là".

Elle évoque par ces termes l'intervention d'Aréva auprès des socialistes lors des négociations avec EELV.

Les extraits de l'interview d'Eva Joly

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Colère contre le PS

Cette intervention expliquerait son silence de la semaine dernière. "Je ne voulais pas intervenir pendant cette période parce que j'étais en colère et que cet accord ne me faisait pas rêver. J'en veux aux socialistes d'avoir cédé si visiblement au lobby du nucléaire".

Elle avoue n'avoir pas eu encore de discussion avec François Hollande en direct depuis les négociations.

Apaisement avec Europe Ecologie

La colère d'Eva Joly épargne logiquement son propre parti mais la candidate tente d'affirmer son autorité sur ses troupes. "Je sais gré à Cécile Duflot d'avoir redressé la barre lors des négociations", reconnaît-elle. On a connu propos plus chaleureux.

Mais, insite Mme Joly : "maintenant c'est à moi de porter le projet (...) la séquence des partis politiques est terminée, maintenant c'est la séquence des candidats à la présidentielle". Un projet qui, rappelle t-elle, ne porte pas que sur le nucléaire mais aussi sur "la république irréprochable".

Enfin, Mme Joly a été interrogée sur la mort de Danielle Mitterrand. "Je suis très triste. J'ai l'impression de perdre quelqu'un de ma famille. Elle est morte militante. Elle est un exemple pour nous tous", confie la candidate écologiste à l'élection présidentielle.

La "toujours candidate" doit-on écrire après l'interview de mardi soir.

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