Nucléaire : des militants Greenpeace entrent dans Fessenheim
La centrale
électronucléaire de Fessenheim doit fermer d'ici la fin 2016. François Hollande
s'y est engagé pendant la campagne de l'élection présidentielle. Mais cette
promesse de campagne n'a rien enlevé à la détermination des mouvements
écologistes qui réclament la mise à l'arrêt immédiate des
deux réacteurs de 900 MégaWatts, en service depuis 1977.
Une soixantaine de
militants Greenpeace ont pénétré mardi matin dans l'enceinte
de la centrale. Sur le flan du réacteur numéro un, ils déploient une banderole : "Arrêtez les risques nucléaires en Europe". "Fessenheim est
le symbole des centrales vieillissantes en Europe ", explique Cyril
Cormier au micro de France Bleu Alsace. Chargé des questions énergie et climat
chez Greenpeace, il cite aussi Tricastin, Gravelines ou u
Blayais qui ont plus de 30 ans "et qui montrent des
signes de fatigue ", assure-t-il. "Ce sont toutes ces centrales qu'il
faut fermer ", poursuit le militant.
Les gendarmes ont procédé à une trentaine d'interpellations. Selon une porte-parole d'EDF, "ces événements n'ont aucune conséquence sur la sûreté des installations ". Ils reposent cependant la question de la sécurité autour des centrales nucléaires.
Le ministère de l'Ecologie a annoncé
ce mardi que la protection des centrales nucléaires françaises va être
renforcée. Une mesure que devrait satisfaire, François Beringer, le maire de
Blodelsheim une commune voisine de Fessenheim, qui dénonce fermement l'action
coup de poing de Greenpeace et qualifie les militants écologistes de "terroristes ".
En fin de matinée, mardi, les militants de Greenpeace ont mené une autre action symbolique, sur le Rhin cette fois.
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