Nouvelle grève des ambulanciers du ciel
C’est la deuxième grève de leur histoire. Ce nouvel appel à débrayer est lancé, comme le mois dernier, par la CGT et le SNPL (syndicat national des pilotes de ligne) et du SNMSAC (mécaniciens au sol). Malgré leur précédente mobilisation, les pilotes n’ont toujours pas obtenu d’avancées significatives de la part du patronat.
Les revendications portent sur les conditions de travail et de rémunération.
Les salaires des pilotes français du Samu sont en effet très en-dessous de la moyenne européenne des secours d’urgence et de la moyenne française des secours aéroportés.
La question des conditions et de la charge de travail en particulier avait pourtant été réglée en 2003 avec la signature d'un accord national. Mais les décrets d'application se font toujours attendre. Conséquence, les compagnies privées ne peuvent donc pas être sanctionnées par les Inspecteurs du travail pour les infractions qu'elles commettent, notamment en terme de non respect des temps de repos.
La grève de ces pilotes ambulanciers ne compromet toutefois pas les missions de secours, les préfets peuvent en effet procéder à des réquisitions.
En France, 36 Samu sont équipés d'hélicoptères avec en moyenne 600 heures de vol par an et par appareil. Ils sont sous astreinte 24 heures sur 24 pour des interventions "primaires" (sauvetages, accidents) ou "secondaires" (transferts d'hôpitaux). C’est la passion qui anime ces hommes de l’air en blouse blanche.
Les syndicats à l’origine du mouvement réclament toujours la publication des décrets d’application de l’accord de 2003 et l’ouverture de négociations sur les salaires.
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