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Notre-Dame-des-Landes : les opposants ne veulent parler que de l'arrêt du projet

Les opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes acceptent la proposition de dialogue lancée par le gouvernement mais sur "les modalités d'arrêt du projet". De son côté, la majorité ne veut parler que de discussions et d'explications sur les différentes étapes de la construction.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Plusieurs dizaines de personnes étaient encore rassemblées ce lundi matin dans le bocage nantais pour protéger les cabanes construites lors de la "manifestation de réoccupation " le 17 novembre dernier. Les militants craignent une énième intervention des forces de l'ordre, dont ils exigent le retrait.

Vers une "commission du dialogue" ?

Mais l'affrontement entre opposants et le gouvernement ont moins lieux sur le terrain ce lundi que par déclarations interposées. Claude Bartolone a précisé dans la matinée la proposition de "commission de dialogue " lancée le week-end dernier par Jean-Marc Ayrault.

D'après le président de l'Assemblée nationale, "il y a une dernière étape administrative qui dépend de la loi sur l'eau. Eh bien on va voir les propositions qui sont faites par les aménageurs pour tenir compte d'une partie de ces remarques ". En clair, et pour reprendre les mots de Najat Vallaud-Belkacem : il s'agit de prendre en compte les critiques mais "aucunement de revenir sur le projet d'aéroport ".

"Prêts à dialoguer" sur l'arrêt du projet

Une proposition qui ne semble pas plaire aux opposants. "Nous sommes prêts à dialoguer, mais sur les modalités d'arrêt du projet, pas sur un moindre impact écologique comme ils le souhaitent ", a rétorqué Cyril Bouliguand, membre de la Confédération paysanne depuis l'une des cabanes construites au coeur du bocage nantais. 

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