Notre-Dame-des-Landes : les opposants exigent un "retrait total des forces de police"
"Nous voulons le retrait total des forces de police du secteur de
Notre-Dame-des-Landes, c'est la première condition pour qu'on puisse réfléchir à un dialogue avec le gouvernement " a réagi Julien Durand, le porte-parole de l'Acipa, la principale organisation d'opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Et après une nouvelle journée d'affontements, il estime que "la proposition de Jean-Marc Ayrault vient un petit peu tard, nous ce soir on a plus envie de penser à compter les blessés chez nos camarades. D'autant plus tard que ça fait longtemps que nous en tant qu'association avons essayé de l'engager, le dialogue ."
Alors que Matignon a repris le dossier après la petite phrase de Manuel Valls qui parlait des opposants comme d'un "kyste", Julien Durand qui ne cache pas sa méfiance devant la main tendue du Premier ministre :
"Nous jugerons si les propositions de Jean-Marc Ayrault sont de bonne foi ou si c'est une nouvelle tactique politicienne comme celles qui caractérisent le PS."
Une détermination qui fait écho à celle de tous les opposants au projet mobilisés ce samedi sur le site. Comme cette militante qui a manifesté dans le centre de Nantes :
"On a voté pour des gens qui sont pires que la droite. On a viré la droite et on se retrouve avec un Manuel Va lls pire que tout."
Réponse catégorique depuis la Corse de Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur: "Il n'y a jamais de conditions au dialogue".
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