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Mondial de l'Auto : une manif pour dire "non aux financiers"

Ils étaient plusieurs milliers, en fin de matinée, devant le Mondial de l'Automobile. Des salariés du secteur, venus exprimer leur "ras-le-bol" face à la multiplication des plans sociaux.
Article rédigé par franceinfo
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REUTERS/Benoit Tessier)

C'est à l'appel de la branche CGT-Métallurgie que plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées Porte de Versailles, site du Mondial de l'automobile.
_ Leur mot d'ordre : manifester le "ras-le-bol" quant à la multiplication des plans sociaux dans ce secteur, et dire "Non aux financiers".

D'après la police, les présents étaient 2.400, quand la CGT avance un nombre de 5.000 personnes. Le point de départ de leur mouvement, très symbolique, était le quai d'Issy-les-Moulineaux, dans le 15e arrondissement, non loin des anciens berceaux de l'industrie automobile (usines Renault).

Aux chants de "Aujourd'hui au salon, demain dans les usines, interdisons les
licenciements", les manifestants se sont retrouvés devant les portes du salon, avant de pénétrer l'enceinte.
_ Tous réunis derrière la banderole "L'avenir de l'automobile est avec les
salariés. Oui aux revendications: salaires, emplois, qualifications, conditions
de travail, retraite anticipée. Non aux financiers".

Dans le cortège, on trouvait entre autres des employés de Renault, Goodyear ou Valéo, autant d'entreprises marquées par des tensions sociales ces dernières semaines.
_ Dernière en date, l'annonce par Renault au mois de septembre un plan de 4.000 départs volontaires en France, dont 1.000 à Sandouville (Seine-Maritime)

"Il faut convaincre les constructeurs et les équipementiers de changer la
donne, il y a un ras-le-bol qui se généralise et la pression monte pour revoir
la stratégie industrielle en France", a expliqué Fabien
Gâche, délégué syndical central CGT de Renault.

Matteu Maestracci avec agences

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