"Merci pour ce moment": Valérie Trierweiler publie sa vérité
La rédaction du livre de Valérie Trierweiler est restée secrète, autant que la date de publication, maintenant dévoilée. L’ouvrage titré "Merci pour ce moment" sortira jeudi et à la veille de la livraison estimée à 200.000 exemplaires, l’hebdomadaire Paris Match en publie ce mercredi de courts extraits. Le magazine consacre douze pages à la confession de l’ancienne Première dame.
"Merci pour ce moment" de @valtrier : "Je veux dormir, je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver" http://t.co/4BKDNJSuHk
— Paris Match (@ParisMatch) September 3, 2014
Valérie Trierweiler séparée de François Hollande officiellement depuis le 25 janvier 2014 livre en 320 pages sa version, sa vérité sur ses amours passionnées et jalouses. L’ancienne compagne du président de la République explique, selon Paris Match, qu’elle s’est toujours sentie "illégitime " avant même l’élection présidentielle de 2012. Quelques mots sont dévoilés sur François Hollande selon les extraits publiés ce mercredi, ce compagnon qui s’est "déshumanisé " au fil de sa conquête du pouvoir.
"Il est froid. Ne sourit pas. Je suis son faire-valoir, mais je ne dois rien valoir."
Le tweet de la Rochelle
On se souvient que Valérie Trierweiler avait diffusé avant de le regretter, un tweet soutenant Olivier Falorni, l'adversaire de Ségolène Royal, l'ex-compagne du chef de l'Etat, aux législatives à La Rochelle. "Oui, jalouse, je le suis, comme je l'ai été avec chaque homme que j'ai aimé ", dit-elle. Elle écrit aussi qu'au cours d'une dispute, le président lui a dit :
"On aurait peut-être dû se séparer à ce moment-là."
François Hollande avait annoncé le 25 janvier la "fin de sa vie commune " avec Valérie Trierweiler. La rupture suivait de 15 jours les révélations dans le magazine Closer de sa liaison supposée avec l’actrice Julie Gayet. Valérie Trierweiler raconte ainsi cette "bourrasque " qui va s’abattre sur elle :
"Je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (...) François m'a suivi (sic). Il tente de m'arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s'éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J'avale ce que je peux. Je veux dormir. Je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s'abattre sur moi et je n'ai pas la force d'y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance."
A la veille de la parution des extraits, l’entourage de François Hollande avait fait savoir que l’Elysée n’était "pas au courant" de la parution du livre.
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