Menacé de licenciement pour avoir regardé du foot au travail
En cette soirée du 4 juillet 2014, les Bleus s'apprêtent à affronter la Mannschaft en quart de finale. Relevée de leur échec de la dernière coupe du monde en Afrique du Sud, l'équipe de France est portée par son public, espérant obtenir une place en demi-finale et, pourquoi pas, remporter cette coupe.
Les deux supporters de football du supermarché de Chatellerault (Vienne), Christian et son chef, travaillent, mais réussissent à regarder l'évènement. Le vigile oriente une des 200 caméras de surveillance sur un écran qui diffuse le match, couvert par son supérieur, lui aussi tenté de regarder de temps en temps le jeu qui se déroule au mythique stade de Maracana (Rio).
Des faits "graves"
Le match terminé, la caméra de surveillance reste fixée sur l'écran, après deux heures d'affrontement et l'image du jeune Antoine Griezmann en pleurs, abattu par la défaite (1-0) de son équipe. Mais, le lendemain, la position inhabituelle de la caméra est remarquée par un collègue, qui prévient alors la direction.
Mis à pied pendant dix jours, le chef du vigile a été licencié mardi. Son subordonné, Christian, est lui entendu mardi après-midi par la direction qui évoque des faits "graves" ; un détournement du dispositif de sécurité, une absence de surveillance d'une partie du magasin et un manquement aux règles de sécurité.
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