Une centaine de pères manifestent à Paris pour 'l'égalité parentale"
En marge de cette marche, six militants se sont installés sur le dôme du Sacré Cœur.
Ils étaient sur le dôme du Sacré-Cœur, à Paris, ainsi que dans la rue. Une centaine de "pères en colère" ont manifesté dimanche 15 septembre dans la capitale pour réclamer l'égalité parentale en cas de séparation, à l'appel du Collectif pour la coparentalité (Copco).
"Jamais sans mon papa", "papa pour tous" ou encore "SVP papa, résidence alternée" : derrière ces banderoles, une centaine d'hommes, accompagnés de quelques femmes et grand-mères, ont quitté le quartier de Montparnasse en direction du ministère de la Santé et des Affaires sociales. Ils entendent y dénoncer "l'état d'injustice dont sont victimes en grande majorité des pères" et fustige ce qu'ils estiment être "la privation paternelle qu'on inflige aux enfants", selon Nicolas Moreno, l'un des cofondateurs du collectif Copco. "Il ne s'agit pas de guerre des sexes (...) ni de revenir à une politique patriarcale d'il y a 40 ans", a assuré le militant de 34 ans.
Outre Copco, l'association SOS Papa et le collectif de la Grue jaune, créé après l'action en février d'un père divorcé qui s'était retranché en haut d'une grue à Nantes, se sont mobilisés.
Six parents "perchés" sur le Sacré Cœur
D'autres militants se sont par ailleurs installés dimanche sur le dôme du Sacré Coeur à Paris, en marge de cette marche. Selon Nicolas Moreno, cette action n'a cependant pas été coordonnée avec la manifestation. Stéphane Iltis, 39 ans, l'un des pères installés sur le dôme, a raconté à l'AFP qu'ils étaient au total "six parents", dont une mère Belge. "Nous avons payé notre billet d'entrée et nous nous sommes installés", a-t-il poursuivi. Leurs revendications ? "La déjudiciarisation des affaires familiales" et "la résidence alternée par défaut". Selon des chiffres de la Chancellerie datant de 2010, la garde des enfants est accordée à la mère dans 72% des divorces, tandis que la résidence alternée représente 20% des situations.
Stéphane Iltis a affirmé que les six personnes "comptaient rester le plus longtemps possible, y compris la nuit, à moins d'être délogés". Il a imputé leur geste au "refus" des autorités de les recevoir.
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