Manifestations du 1er mai : les violences sociales, un phénomène récurrent
Le 1er mai, ce sont les traditionnels défilés de la fête du Travail. Cette année, le contexte est particulier avec les manifestations contre la loi El Khomri.
Des consignes ont été données ce samedi 30 avril 2016 pour éviter que des affrontements comparables à ceux de ces dernières semaines émaillent les manifestations du 1er mai. Mais les débordements violents ne datent pas d'aujourd'hui. En 1986, les enfants des soixante-huitards battaient à leur tour le pavé.
La nuit du 5 décembre, quand le mouvement dégénère, Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, envoie ses voltigeurs - des policiers avec motos et matraques - contre les jeunes. L'un deux, Malik Oussekine, meurt. La bavure hante jusqu'à aujourd'hui les politiques confrontés à des mouvements étudiants.
Manifestations sous haute surveillance
Ces dernières années, des casseurs de tous bords politiques se sont immiscés au sein de manifestations contre des projets gouvernementaux, comme le contrat premier embauche, le mariage pour tous, le projet d'aéroport à Nantes ou encore la loi travail. Un sentiment d'accumulation qui ne doit pourtant pas tromper. Les manifestations de ce dimanche 1er mai seront particulièrement encadrées par la police tant le climat semble tendu.
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