Manifestation contre la pénibilité du travail
1500 personnes selon les organisateurs, 400 selon la police. Ce sont, en tout cas, plusieurs centaines de personnes qui ont répondu à l'appel de la CGT cet après-midi. Il s'agissait pour elles de faire monter la pression à l'intérieur du bâtiment, où syndicats et patronat étaient réunis pour une négociation qui patine.
Dans le cortège, des salariés du groupe de BTP Eiffage, de Manpower, d'Alstom. Selon la CGT, d'autres manifestations auraient eu lieu à Bordeaux, Nantes et Marseille.
En ouverture de séance, le patronat a proposé un état des lieux de la pénibilité, pour savoir combien de salariés sont touchés par le phénomène et seraient susceptibles de rentrer dans un dispositif de temps partiel spécifique en fin de carrière : “Si certains critères peuvent dès à présent être discutés entre nous, tels que la durée d'activité salariée, ou l'âge d'accès au dispositif, par exemple, d'autres, tels que la définition des critères de pénibilité mériteraient d'être confiée à un groupe de travail paritaire, qui aurait pour mission de préciser leur contenu”, explique un communiqué.
Mécontents de cette proposition, les syndicats ont décidé d'une nouvelle réunion le 21 avril, alors que cette négociation devait normalement se terminer le 25 mars.
Une autre manifestation est prévue le 29 mars, à l'occasion d'un rassemblement inter-professionnel au sujet des retraites.
Grégoire Lecalot, avec agences
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