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Les six spéléologues toujours coincés sous terre

Le groupe est entré samedi dans le gouffre des Biefs Boussets à Deservillers, dans le Doubs. Il devait remonter à la surface dimanche, mais a été surpris par une brusque montée des eaux. Les secours sont parvenus aujourd'hui à établir un contact avec deux des six hommes.
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"Les difficultés de communication ne permettent pas de connaître pour l'instant avec précision leur état physique", souligne la préfecture dans un communiqué. "Leur sortie du gouffre est envisagée entre 15H30 et 16H00, sauf difficultés particulières de progression", précise la préfecture, ajoutant que les "recherches des quatre autres spéléologues se poursuivent et l'ensemble des moyens de secours reste mobilisé".

Des secouristes sont descendus ce matin dans le gouffre des Biefs Boussets afin de traverser une cavité remplie d'eau à environ 2 km de l'entrée du gouffre. Les conditions sont favorables car la décrue des eaux se poursuit dans le gouffre, a précisé un membre des secours.

Les six hommes, âgés de 30 à 45 ans, originaires du Doubs, du Territoire de Belfort et de la Meurthe-et-Moselle, devaient initialement sortir de terre dimanche en milieu de journée à Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs), soit à huit kilomètres de l'endroit où ils avaient entamé leur expédition.

Le vaste réseau souterrain du Verneau, qui court sur une trentaine de kilomètres entre Déservillers et Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs). La pluie s'est calmée et Météo France prévoit une accalmie pour les trois jours à venir. "On espère une décrue (des eaux souterraines) dans la nuit", a expliqué Samuel Prost, membre du Secours spéléo français impliqué dans les opérations de recherches.

"Nous savons que ce sont des spéléologues expérimentés, qui connaissent bien les lieux et certaines zones de la grotte ne sont pas inondables", a-t-il précisé. Selon M. Prost, les spéléologues, qui étaient partis explorer des zones non inondables, sont équipés de vivres pour "plusieurs jours".

Caroline Caldier avec agences

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