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Les présidents et directeurs des 115 Instituts universitaires de technologie ont exprimé leur inquiétude mardi à Paris

Désireux de défendre leur autonomie de gestion vis-à-vis des universités, ils se sont rassemblés devant l'Assemblée et le Sénat.Un peu plus tôt, leurs représentants avaient rencontré Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, qui avait tenté de leur apporter les "garanties" que les moyens nécessaires seraient au rendez-vous.
Article rédigé par France2.fr
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Un cours à l'IUT de Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne (novembre 2009) (France 2)

Désireux de défendre leur autonomie de gestion vis-à-vis des universités, ils se sont rassemblés devant l'Assemblée et le Sénat.

Un peu plus tôt, leurs représentants avaient rencontré Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, qui avait tenté de leur apporter les "garanties" que les moyens nécessaires seraient au rendez-vous.

La loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), mise en oeuvre au 1er janvier 2009, rend les dotations des IUT dépendantes des présidents d'université et non plus de l'Etat.

L'Assemblée des directeurs des IUT (ADIUT), estimant que 59 des 116 IUT rencontrent des problèmes avec leurs universités de rattachement, réclame des mesures de protection pour que les moyens des instituts soient préservés. Selon eux, les arbitrages des présidents d'université sont bien souvent défavorables aux IUT.

L'ADIUT dénonce une mauvaise application de la circulaire organisant les relations avec les présidents d'université dans le cadre de la LRU.

Mardi, quelque 600 personnels de direction des IUT ont donc manifesté dans l'après-midi devant l'Assemblée nationale, puis devant le Sénat, tandis que leurs représentants étaient reçus par Valérie Pécresse. Malgré la volonté de rassurer affichée par la ministre, aucune mesure concrète n'a été annoncée. Les dirigeants d'IUT comptent ainsi poursuivre leur mobilisation.

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