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Les lycéens une nouvelle fois dans la rue contre la réforme des retraites

La mobilisation et le blocage des lycées se poursuivent alors que l'Union Nationale n'a pas appelé à une journée d'action. Selon le ministère de l'Education, 306 lycées sont perturbés ce matin. C'est légèrement moins qu'hier. Les assemblées générales s'organisent pour décider de la suite du mouvement.
Article rédigé par franceinfo
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Des blocages de lycées sont signalés un peu partout en France: Paris, Cachan, Corbeil-Essonnes, Toulouse, Nice... Mais les rassemblements semblent moins imposants qu'hier. _
Par exemple, 500 lycéens manifestent devant un lycée à St Brieuc et une centaine de lycéens à Brest bloque les entrées de la ville. En Ille-et-Vilaine, à Verne-sur-Seiche, les lycéens ont rejoint les grévistes devant le dépôt de pétrole. Il a fallu l'intervention des gendarmes pour les déloger.

Les tensions sont toujours là. A Cannes, dans les Alpes-maritimes, un policier a été blessé au visage par un jet de pierre. Il a dû être hospitalisé. A Brest, un lycéen de 19 ans a été renversé par un fourgon qui tentait de forcer un barrage filtrant. Ses jours ne sont pas en danger. Le conducteur a été interpellé.

Un réveil douloureux à Montreuil

A Montreuil, le lycéen de 16 ans blessé au visage par un tir de flash-ball se fait opérer ce matin. Il souffre d'un décollement de la rétine et de multiples fractures à la pommette. Ce matin encore l'émotion était forte après cet incident. Des centaines de lycéens se sont réunis devant la mairie de Montreuil avant de rejoindre un rassemblement devant l'hôtel de Matignon.

La maire de Montreuil, Dominique Voynet, a annoncé son intention de porter plainte et de saisir la commission nationale de la déontologie de la sécurité. Elle a aussi réclamé l'interdiction du flash-ball. "C'est une arme très dangereuse, imprécise, qui peut défoncer les os."

Et c'est chose faite. Puisque le préfet de police de Paris, Michel Gaudin a suspendu, il y a quelques heures, l'utilisation des flash-ball, d'après Patrick Stzorda, le préfet des Hauts-de-seine. La consigne s'applique dans la capitale mais aussi en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-marne.
_ Par ailleurs, la police des polices, l'IGS, l'inspection générale des services, a été saisie pour établir les circonstances de l'incident qui a eu lieu à Montreuil.

Najet Benrabaa

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