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Les fonctionnaires à nouveau dans la rue

Quelque cinq millions de fonctionnaires sont appelés à une grève nationale de 24 heures, appel lancé par plusieurs syndicats pour protester contre la rigueur budgétaire et les suppressions de postes. Plus d’une centaine de manifestations sont prévues dans toute la France…
Article rédigé par franceinfo
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La CGT, FSU et Sud appellent à une grève nationale et à des manifestations dans l’ensemble de la Fonction publique. L’appel est repris également par la SGEN-CFDT et l’UNSA dans l’Education nationale. Ce secteur promet d’ailleurs d’être en première ligne lors de cette journée de mobilisation, avec l’Enseignement supérieur et la recherche.

Outre les syndicats d’enseignants, les parents d’élèves de la FCPE et les organisations lycéennes et étudiantes UNL, FIDL et UNEF appellent à se joindre aux manifestations.
_ Dans les écoles maternelles et primaires, les syndicats tablent sur un tiers de grévistes en moyenne, 20% selon le ministère de l’Education. Le Service minimum d'accueil sera mis en place par les municipalités.

Si aucun appel à la grève n’est lancé dans les transports, quatre fédérations syndicales de cheminots (CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT) appellent à manifester "pour des services publics de qualité" et contre "le démantèlement de la fonction publique et des services publics".

100.000 postes supprimés depuis 2007

Quelque 114 manifestations et rassemblements sont déjà annoncés - Marseille, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Saint Etienne, Clermont-Ferrand, Caen, Carcassonne, Troyes, Gap, Nancy, Chartres ou encore Périgueux - qui seront complétés par des milliers d’initiatives de distribution de tacts, de demandes de rendez-vous aux préfets, aux élus etc.
_ A Paris, les manifestants doivent se rassembler en début d’après-midi place de la République, pour partir à 14h30 en direction de la place de l’Opéra.

Reste que "la grève n’est pas facile à lancer" et que les résultats seront "très variables selon les secteurs", reconnaît le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri. Ainsi, FO a décidé de ne pas s’associer au mouvement, "organisé sur des bases pas claires", selon Jean-Claude Mailly.

Seul point de ralliement, les suppressions de postes. Car depuis 2007, l’Etat a détruit 100.000 postes dans la seule Fonction publique, dont 34.000 en 2010, de source syndicale. Et d’autres le seront encore, dénoncent les syndicats, "y compris dans la Fonction publique territoriale et à l’hôpital public, déjà asphyxié par le sous-effectif".

Gilles Halais, avec agences

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