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Les femmes dans la rue pour dire non à la violence

Les féministes sont descendues dans la rue cet après-midi pour dénoncer les violences faites aux femmes. Elles réclament une loi cadre et des moyens supplémentaires pour appliquer la législation déjà existante.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (François Guillot AFP)

Plusieurs milliers de féministes sont descendues dans la rue aujourd’hui à Paris pour dénoncer les violences faites aux femmes et réclamer davantage de moyens, à six mois de la présidentielle.
Manifestation organisée à l'appel du Collectif national pour le droit des femmes qui regroupe associations féministes, syndicats et partis politiques de gauche.
Dans le cortège, des politiques comme Eva Joly et Cécile Duflot (EELV).
Des victimes d’agressions comme Tristane Banon  qui a accusé Dominique Strauss-Kahn de "tentative de viol" ont aussi battu le pavé.
"La violence faite aux femmes, ça suffit ", était-il écrit sur une grande banderole brandie en tête de cortège.
"La honte doit changer de camp ", "pour un Grenelle des femmes ", lisait-on sur les nombreuses banderoles et pancartes tandis qu'une sono répétait : "le corps des femmes n'est pas une marchandise, ni à vendre, ni à prendre ".

Pour la députée communiste Marie-George Buffet qui a déposé au Parlement une proposition de loi portant à dix ans -contre trois actuellement- le délai de prescription  pour les délits d'agression sexuelle, "il faut une mobilisation avant la présidentielle " pour l'obtenir.

Depuis le début de l'affaire DSK en mai les féministes ont multiplié rassemblements et initiatives pour dénoncer l'agression contre les femmes, "seul crime pour lequel les victimes sont culpabilisées".

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