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Les Européens veulent renforcer leur coopération antiterroriste

Réunis dimanche matin à Paris avant la grande marche républicaine organisée en hommage aux victimes des attaques terroristes qui ont coûté la vie à 17 personnes en France, une dizaine de ministres européens de l'Intérieur ont promis de renforcer leur coopération pour optimiser les contrôles aux frontières de l'UE, les échanges de données sur les passagers aériens, et prévenir de la radicalisation.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Lutte contre le terrorisme : le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a reçu les ministres de l’intérieur étrangers dimanche à Paris © Maxppp)

Pendant deux heures dimanche à Paris, les ministres de l'Intérieur de France, de Lettonie, Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Suède et Royaume-Uni, ainsi que le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme Gilles de Kerchove et les ministres de la Justice américain et canadien, ont discuté d’une série de mesures visant à prévenir les actes de terrorisme. Ils ont rappelé dans une déclaration conjointe que la lutte contre l'extrémisme reposait  "à la fois sur la lutte contre la radicalisation, notamment sur internet, et sur le renforcement des moyens destinés à contrecarrer l'action des différentes formes de réseaux terroristes".

Entraver les déplacements des terroristes

Il est notamment urgent selon eux de "faire aboutir très rapidement les travaux engagés sous la responsabilité de la Commission pour renforcer, à droit européen inchangé, les contrôles des ressortissants européens lors du franchissement des  frontières extérieures de l'Union", a indiqué  Bernard Cazeneuve. Il est également "crucial" de "progresser de façon urgente vers l'établissement d'un PNR européen" qui "permet l'échange des données concernant les passagers aériens entre les Etats-membres", ont estimé les participants. 

Prévenir la radicalisation, notamment sur le net

La lutte se fera aussi sur le front d’Internet avec un partenariat "indispensable" avec les opérateurs de l'internet pour  identifier et retirer rapidement les "contenus incitant à la haine et à la  terreur". Internet doit cependant rester "un lieu de libre expression", ont-ils affirmé. Ils ont enfin insisté sur l’importance de mieux lutter contre la circulation illégale des armes à feu au sein de l'Union européenne notamment. 

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