Le texte porté par Michèle Delaunay, députée PS de Gironde, proposait initialement d'allonger dans certains cas le congé pour décès à dix jours. Trop pour la droite majoritaire à l'Assemblée, qui a amendé le texte, pour ramener la durée de ce congé à cinq jours, en cas de perte d'un enfant, à trois jours, en cas de décès d'un conjoint ou partenaire de Pacs. Ces congés restent à la charge de l'employeur.Le congé pour décès, dans ces deux cas de figure, dure actuellement deux jours. Et une seule journée quand disparaissent une mère, un père, les beaux-parents ou les frères et soeurs. Le Sénat doit encore examiner la proposition de loi.