Les clandestins de Cherbourg vont être expulsés
L’Angleterre, ils n’ont que ça en tête. Ils sont environ 35 et viennent d’Afghanistan, de Somalie, et surtout d’Irak. Tous chassés de leur pays par les violences et la guerre. Depuis deux mois, presque tous les soirs, depuis Cherbourg, ils essaient de passer de l’autre côté de la Manche, vers leur terre promise.
La situation dans leur pays fait qu’ils ne sont pas expulsables du territoire français. Ils ne bénéficient pourtant pas du statut de réfugié. Administrativement, ils n’existent pas. Pourtant ils sont bien là. Depuis la fermeture du centre d’accueil de Sangatte en 2002, loin d’avoir disparu, les réfugiés n’ont fait que se déplacer.
Hier, le tribunal administratif a décidé leur expulsion du terrain vague où ils ont établi leur campement. Une décision qui ne résoud pas le problème puisque rien ne peut les obliger à quitter la France. Poussés par des CRS sur place depuis une dizaine de jours, ils devront lever le camp et quitter Cherbourg mais n'iront sûrement pas bien loin.
Le maire socialiste de la ville se défend de vouloir se débarrasser des clandestins. Pour lui, il s’agit de mettre l’Etat en face de ses responsabilités.
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