Les avertisseurs de radars ne seront pas interdits
Plus question d'interdire quoi que ce soit. Plus question de cacher les détecteurs de radars, qui avaient fleuri ces derniers mois dans les voitures - un simple GPS, un smartphone en étaient presque tous équipés. Sauf qu'il ne faut plus dire "détecteur de radar", mais "outil d'aide à la conduite".
La nuance n'est pas que sémantique. On s'en souvient, après la publication de très mauvais chiffres, le Comité interministériel avait annoncé en mai le démontage des panneaux qui annoncent les radars fixes, et l'interdiction des avertisseurs de radars.
Face à la bronca qui avait suivi, le gouvernement avait fait machine arrière : les panneaux seront remplacés par des radars pédagogiques. Et les avertisseurs de radars ne signaleront plus que les zones dangereuses - incluant la présence de radars.
Un accord avait été trouvé, le 27 mai dernier, entre le ministère de l'Intérieur et les fabricants d'avertisseurs, l'Association Française des Fournisseurs et Utilisateurs de Technologies et d'Aide à la Conduite (AFFTAC).
Il a été signé hier. Selon le ministère, “les outils d'aide à la conduite pourront signaler des zones où il n'y a pas de radars, et ne pas signaler des zones où il y a des radars.”
La nouveauté du jour est à la marge : les fabricants “s'engagent à ne plus diffuser, dans un délai de quatre mois, des produits non conformes” .
_ Quant aux détecteurs existants, ils seront modifiés via la mise à jour de leur logiciel interne.
Enfin, last but not least, les appareils communautaires, type Coyote - les automobilistes s'échangent des informations par l'intermédiaire d'un petit boitier -, ces appareils ne seront pas interdits. En revanche, il ne signaleront plus qu'un point de danger - sans préciser s'il s'agit d'un accident, d'un radar fixe ou d'un radar mobile. Comme c'était le cas jusque-là.
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