L’équipementier automobile Bosal France liquide 300 postes
Le tribunal de commerce a toutefois validé l’offre de reprise de l’unité de distribution – sauvant ainsi 88 des 386 emplois – déposée par le directeur marketing du site Daniel Cassier. Lequel serait, selon les syndicats, un simple "prête-nom" de Karel Bos, le patron du groupe Bosal.
Une vingtaine de salariés restera sur le site, les autres étant repris par certaines unités du groupe en France. Mais pour les trois-quarts des employés, 298 au total, les lettres de licenciement ne tarderont pas à partir.
De source syndicale, on indique que les salariés, qui bloquent le site depuis cinq semaines, restent "très mobilisés et déterminés à défendre leurs intérêts". Ils veulent notamment toucher leur part de la vente du bâtiment, ce qui constituerait une prime de licenciement de 13.000 euros par personne.
Ils demandent également à Renault, principal client de Bosal, de "mettre la main au portefeuille" car le constructeur "a obtenu des aides de l’Etat". Les grévistes menacent de continuer à occuper l’usine.
Bosal France est en redressement judiciaire depuis début janvier. La production est déficitaire, mais la distribution elle, continue à gagner de l’argent.
Gilles Halais, avec agences
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