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Le refus de l’austérité a faiblement mobilisé

Peu de grèves, des perturbations limitées dans les transports et une mobilisation en demi-teinte : quelque 270.000 manifestants dont près de 10.000 lycéens, selon les organisateurs, mais seulement 145.000 selon le ministère de l'Intérieur. La journée nationale de refus de l’austérité gouvernementale n’a pas déplacé les foules attendues par les syndicats.
Article rédigé par franceinfo
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Prudemment, les organisations syndicales n’avaient fixé aucun objectif chiffré. De nombreux préavis de grève avaient été déposés, principalement dans les transports publics et l’éducation pour permettre aux grévistes de se joindre aux cortèges.

Au final, sur les 150 à 200 manifestations annoncées, quelque 270.000 personnes ont battu le pavé, dont près de 10.000 lycéens (selon l’UNL). Mais seulement 145.000 selon le ministère de l'Intérieur. Le cortège parisien a rassemblé 16.000 (police) à 25.000 (organisateurs) manifestants.
_ Ils étaient 5.300 à Marseille, 30.000 selon les organisateurs, avec Bernard Thibault en tête du cortège. Le secrétaire général de la CGT a demandé au gouvernement de "changer d’optique" car, "cette austérité salariale et cette précarité sociale vont nous enfermer dans la récession et tout le monde va y perdre".

Quelques milliers de salariés du privé ont rejoint les cortèges, comme à Toulouse, les salariés de l’Américain Motorola, pour dire "non aux licenciements". A Bordeaux, la CGT de Ford était bien représentée, tout comme celle d’Ipsos pour dénoncer la prime exceptionnelle de 24 euros accordée aux salariés.

Cette journée d’action a provoqué quelques perturbations, essentiellement à la SNCF. Mais la circulation revenait à la normale en fin d’après-midi, selon la direction.

Gilles Halais, avec agences

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