Le patronat s'inquiète des séquestrations de dirigeants
Jusqu'ici ponctuels et sporadiques, les cas de patrons retenus contre leur gré par des salariés mécontents se sont multipliés ces dernières semaines, après les événements de la sociéte 3M Santé à Pithivers dans le Loiret. Et dans un contexte d'aggravation des conditions sociales en France et de plans de licenciements en série...
Après les mises en garde du chef de l'Etat lui-même, qui a promis hier qu'il ne "laisserait pas faire", ce sont les trois principales organisations patronales
(Medef, CGPME, UPA) qui ont fait part de leurs préoccupations sur
"l'évolution du débat sur les séquestrations de dirigeants", prônant la
négociation plutôt que la force pour résoudre les conflits sociaux.
Aujourd'hui encore, ce sont quatre cadres du fabricant britannique d'adhésifs Scapa qui ont été séquestrés dans une usine du groupe, menacée de fermeture dans l'Ain.
"Quelle que soit la gravité des situations rencontrées, il ne peut pas
être accepté que l'on déroge à la loi", ont ajouté les mouvements patronaux.
Matteu Maestracci avec agences
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