Le nouveau Francilien toutes couleurs dehors

C’est le premier «boa» de France. Il ne s’agit pas d’un serpent, mais du nouveau train de banlieue pour l’Ile-de-France. Et le Francilien a de quoi faire rougir de vétusté le reste du réseau régional. La référence au reptile vient de l'absence de séparation entre les wagons. Le train propose 10% de places assises en plus et possède une capacité de près de 30% supérieure à ses prédécesseurs sur rails, dont les plus vieux datent de 1965.

Autre nouveauté qui plaît : des sièges acidulés et une carlingue colorée. Il est aussi accessible de plain-pied pour les personnes en fauteuil roulant. Et argument final : il est moins bruyant et surtout moins polluant, avec une consommation d’énergie réduite de 20%. Des caméras vidéo scruteront les voyageurs et des écrans les informeront, par exemple, de l’état du trafic.

Vers un parc entièrement rénové

Ce premier exemplaire du Francilien a été inauguré samedi par Jean-Paul Huchon, président socialiste de la région et du Syndicat des transports franciliens (Stif). Ce dernier a financé la moitié du projet, en complément avec la SNCF. Seulement un début pour son président Guillaume Pépy, qui ambitionne de proposer un parc roulant “entièrement neuf et rénové en 2016”. Premier d’une série de 172 trains commandés en novembre 2006, le Francilien entrera en service à partir de lundi sur la ligne H, entre Paris Nord et Luzarches (Val d’Oise). Cinq autres rames rajeuniront le réseau d’ici avril 2010.