Le neuropsychiatre David Servan-Schreiber a succombé au cancer contre lequel il se battait depuis 20 ans

Il y a d'abord eu Guérir , un premier ouvrage publié en 2003 et vendu à plus d’un million d’exemplaires. Puis c'est la sortie de Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles , quatre ans plus tard. Un énorme succès littéraire là encore, traduit en plus de 40 langues et vendu à près de deux millions d'exemplaires.

Des livres à travers lesquels David Servan-Schreiber met en avant l’importance des défenses naturelles du corps et propose une série de méthodes non conventionnelles pour lutter contre le cancer en plus d’un traitement traditionnel : exercice physique, méditation, lutte contre le stress, nutrition contrôlée, etc. Le médecin, atteint lui-même d'un cancer du cerveau dont les premières manifestations dataient de 1992, évoque bien-sûr son propre combat contre la maladie.

Frappé par une grave récidive l'an dernier, il venait de publier son troisième ouvrage, intitulé On peut se dire au revoir plusieurs fois, dans lequel il reconnaît qu'il "n'y a pas de cure miracle contre le cancer, pas de réussite à 100%. On peut mettre tous les atouts dans son jeu, mais le jeu n'est jamais gagné d'avance". "Je suis heureux", confiait-il alors, "d'avoir été porteur de valeurs auxquelles je reste extrêmement attaché", à savoir " la capacité vitale de reprendre le pouvoir sur soi-même ".