Le cri d’alarme de l’urgence sociale
"Associations asphyxiées = public en danger", "Maman, on dort où ce soir?". Voilà ce qu’on pouvait lire sur quelques unes des banderoles déployées par les travailleurs sociaux, associations et autres familles sans logement dans les rues ce mardi.
A Paris, ils étaient 300 à manifester entre le square Boucicaut, où campent des familles sans logis, et le ministère du Logement. La manifestation rennaise a rassemblé une centaine de personnes. Par ailleurs, le Samu social de Lille, Strasbourg ou Lyon sont en grève.
Les salariés du "115" réclament des moyens supplémentaires et une application de la loi sur le "droit au logement opposable". Ils dénoncent par ailleurs le désengagement de l’Etat sur la question de l’hébergement d’urgence au profit de logements définitifs
Réponse de Benoist Apparu, le secrétaire d’Etat au Logement : ces quatre dernières années, le gouvernement a augmenté de 65% ses crédits pour l’urgence en Ile-de-France et de 30% sur l’ensemble du territoire. Selon lui, la France compte aujourd’hui 115.000 places pour les sans abris à la recherche d’un refuge pour une nuit.
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