Le combat dure depuis six ans. Depuis que Robin, alors âgé de 13 ans, a été foudroyé lors d'une sortie scolaire à Trets, dans les Bouches-du-Rhône. Le 29 mars 2007, il fait une course de VTT avec ses camarades et arrive le premier. Son professeur lui demande d'aller ramasser du bois et c'est là que la foudre tombe sur lui.Le garçon est dans le coma à Marseille. Les médecins conseillent aux parents de débrancher les appareils qui le maintiennent en vie mais ils refusent. Huit mois plus tard, Robin se réveille. Il a besoin de beaucoup de soins, mais son état de santé s'améliore d'après ses parents.Interpellé sur ce cas, le ministre de la Santé de l'époque, Xavier Bertrand, rend visite au garçon et promet des soins plus adaptés, "à pathologie extraordinaire, moyens extraordinaires ", aurait déclaré le ministre selon Bruno, le père de Robin. Le garçon est alors transféré dans un hôpital parisien.Plusieurs grèves de la faimUne fois à Paris, les parentsde Robin attendent la mise en place du dispositif particulier promis par leministère de la Santé. Cela prend du temps. Le gouvernement change en mai 2012 et ils sollicitent la nouvelleministre de la Santé, Marisol Touraine.En juin 2012, le dispositif particulier n'esttoujours pas mis en place et Bruno entame une grève de lafaim. Le directeur de cabinet de Marisol Touraine le contacte pour lui assurerque le ministère va s'en occuper. Rien ne se passe selon Bruno quirecommence à arrêter de s'alimenter en août 2012. "C'est le seul enfantau monde dans son cas, je veux que mon fils ait un vrai spécialiste qui vapouvoir organiser un programme (...) en relation avec sa pathologie" (lepère de Robin)En novembre, Robin esttransféré au Centre de réadaptation de Coubert, en Seine-et-Marne. Il a troisheures de kiné par semaine, ce qui est trop peu pour ses parents. En novembre2012, son père commence une nouvelle grève de la faim et reçoit une lettre deMarisol Touraine qui demande un renforcement des soins pour Robin.Depuis, toujours pas d'améliorationdans le dispositif selon Bruno qui fait une nouvelle grève de la faim depuis le29 juillet. Il souhaite que son fils ait "un vrai spécialiste qui vapouvoir organiser un programme avec des kinés, des psychomotriciens (...) unprogramme qui soit en relation avec sa pathologie ". Il n'a encore reçuaucune visite du ministère de la Santé. Le Centre de Coubert et la ministère expliquent quant à eux qu'ils "sont en train " de travailler sur un dispositif plus adapté.