Le chômage stagne à 7,2%
La ministre de l'Economie Christine Lagarde note que le halo du chômage, mesuré par le nombre de personnes sans emploi et disponibles pour travailler, s'est réduit de 42.000 personnes au deuxième trimestre, après une baisse de 40.000 sur les trois premiers mois de l'année. "La situation des personnes aux frontières de l'emploi et du chômage s'est donc améliorée depuis le début de l'année 2008", souligne Bercy.
Le taux de chômage a baissé de 0,8 point comparé au deuxième trimestre 2007 et correspond à 2.027.000 chômeurs en France métropolitaine. Mais la décrue du chômage en France, entamée en 2006, semble marquer le pas avec un taux identique aux premier et deuxième trimestres de l'année, sur fond de dégradation de la conjoncture économique.
Pour les moins de 25 ans, le taux de chômage a recommencé à augmenter au deuxième trimestre par rapport aux trois mois précédents (19,1% contre 18,2%), pour la première fois depuis un an. Sur un an, il reste en baisse de 1,2 point. En métropole, le taux de chômage des jeunes atteint 18,3% (-1,3 point sur un an), soit 483.000 personnes.
Pour les 50 ans ou plus, le taux de chômage est aussi reparti à la hausse à 5,1% en métropole (+0,3 point sur le trimestre, -0,2 point sur un an), correspondant à 353.000 personnes. Il s'établit à 5,2% si l'on inclut les Dom.
Le chômage a continué de baisser pour les 25-49 ans, passant à 6,5% en métropole au deuxième trimestre (-0,9 point comparé à un an auparavant, -O,1 point par rapport au trimestre précédent), soit 1,19 million de personnes. Il a reculé à 6,9% Dom compris. Le taux de chômage des hommes a stagné à 6,8% comparé au premier trimestre en métropole, celui des femmes recommençant à progresser à 7,7% (contre 7,6% le trimestre précédent et 8,7% un an auparavant).
En outre, le "sous-emploi" a progressé comparé au premier trimestre, concernant 1,26 million de personnes, soit 4,9% des personnes ayant un emploi contre 4,6% trois mois avant. Le sous-emploi recouvre les personnes qui ont un emploi à temps partiel, souhaitent travailler plus d'heures "sur une semaine donnée" et sont disponibles pour le faire, qu'elles recherchent un emploi ou non.
Caroline Caldier avec agences
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