La SNCF aux avant-postes d'une semaine sociale chargée
Ils sont plusieurs à avoir choisi la journée de mardi pour manifester leur mécontentement.
Et c'est la SNCF qui ouvre le bal dès ce lundi, 20h, à l'appel de trois syndicats de cheminots (CGT, CFDT et Sud Rail). Le préavis court jusqu'à mardi soir minuit. Les grévistes entendent protester contre les restructurations engagées dans l’entreprise, notamment dans le secteur du fret.
Côté perturbations :
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En Ile-de-France, service "normal" sur la ligne A du RER, un train sur deux sur la ligne B avec une interconnexion suspendue à Paris Nord, deux trains sur trois sur la ligne C, trois trains sur 4 sur la ligne D, et un service normal sur la ligne E.
_ Pour les trains de banlieue (fichiers PDF des horaires téléchargeables ci-dessous), deux trains sur trois à Paris-Est, un train sur deux à Paris-Nord, deux trains sur trois à Paris Saint-Lazare, un train sur deux à Paris Montparnasse, deux trains sur trois à Paris Gare de Lyon et un service normal pour La Verrière - La Défense. - Pour les TER le trafic sera supérieur à un train sur deux en moyenne sur l'ensemble des régions.
- Les trains internationaux Eurostar, Thalys, Lyria, Artesia et Alleo circuleront normalement.
- Pour TGV France, deux trains sur trois circuleront en moyenne
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Pour Corail, le trafic approchera un train sur deux.
Selon la direction de l'entreprise, ces niveaux de trafic respectent la loi sur le service minimum.
Trop de travail, trop de stress
Les syndicats de Pôle Emploi ont eux aussi décidé d’une grève ce mardi pour dénoncer leurs conditions de travail. Depuis la fusion des antennes Assedic et de l’ANPE, les agents se plaignent d'un manque de moyens face à un chômage en hausse.
Cinq jours après le suicide d’un 25ème salarié du groupe jeudi dernier, tous les syndicats de France Telecom appellent à une nouvelle journée de mobilisation. Au même moment, se tiendra une réunion sur le stress au travail au siège du groupe à Paris.
Pour la défense de l'emploi dans l'industrie
Jeudi, c’est la CGT qui sera dans les starting-blocks. Le syndicat veut faire une démonstration de force dans les rues de Paris en appelant à une mobilisation nationale. Il espère donner une suite aux manifestations pré-estivales, en rassemblant au moins 30.000 personnes pour la défense de l’emploi dans l’industrie. Selon la CGT, "les licenciements économiques ont progressé de 60% en un an" et "l'emploi industriel chute de 15%".
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