La saison touristique échappe à la douche froide
Pluies éparses, fortes averses, temps maussade et autres légères éclaircies ont rythmé la météo pendant une bonne partie de l’été. Résultat, les professionnels ont perdu 3 millions de nuitées en juillet, surtout sur les réservations de dernière minute.
_ Et avec un début de mois tout aussi pourri, la tendance a du mal à s’inverser. Bref, les vacances des aoutiens pourraient ne pas suffire à rattraper la frilosité des juilletistes. Et surtout sur la façade atlantique où les taux record de réservation ont fondu en même temps que les températures. Déception également dans les parcs d’attractions à ciel ouvert (le Futuroscope et ses salles chauffées échappe à la crise).
Reste que "ce n'est pas du tout la catastrophe que l'on pouvait craindre" , martèle Frédéric Lefebvre, le secrétaire d’Etat à la Consommation et au Tourisme.
Et d’abord parce que la situation est plus contrastée qu’on pourrait le croire. Trois régions s’en sortent très bien cet été, voire même beaucoup mieux que l’an dernier. Côté sud : Languedoc-Roussillon et Paca, réputées pour leur ensoleillement (même s’il n’y a pas fait toujours très beau). Et puis il y a l’Ile de France. Paris n’aura jamais été aussi fréquentée. Le taux d’occupation a atteint 91 % en juillet dans les hôtels de la capitale, soit 4 points de plus que l’année dernière. Et les autres villes comme Strasbourg ou Marseille s'en sortent plutôt bien aussi. Bref l’été 2011 profite plus aux musées et autres activités culturelles qu’à la baignade et la bronzette.
Résultat, alors que l’été 2011 s’annonçait comme un très grand cru pour l’hexagone au printemps (impact des révolutions arabes, parité euro/dollar, mai/juin estival), les professionnels du tourisme misent désormais sur une saison "seulement " en demi-teinte.
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