Cet article date de plus de treize ans.

La restructuration du fret à la SNCF est sur les rails

Des milliers d'emplois seront supprimés. Non pas 6.000, comme l'affirme Le Figaro aujourd'hui, mais 1.500, selon la SNCF. Uniquement des départs à la retraite, pas de licenciements prévus cette année, assure l'entreprise.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Les grandes manœuvres ont commencé à la SNCF. L'enjeu est de taille : mettre un terme à dix années de déficit chronique dans le fret -- 900 millions d'euros de pertes rien que pour l'an dernier.
_ Sur les 20.000 emplois que compte actuellement la branche fret, 6.000 vont disparaître ; c'est du moins ce qu'affirme le Figaro aujourd'hui. Pas du tout, réplique la SNCF. “Ce chiffre est sans fondement.” Ce ne sont “que” 1.500 emplois qui seront supprimés cette année, et encore, sur l'ensemble de l'entreprise. Sans aucun licenciement.

“Dans le projet de budget qui sera présenté au conseil d'administration du 13 février, l'entreprise prévoit de réduire le nombre de poste d'environ 1.500 pour l'ensemble de la SNCF, soit moins de la moitié des suppressions effectuées en 2007. Les suppressions ne se traduiront par aucun licenciement. Le projet prévoit également le recrutement de plus de 5.000 jeunes.”
_ Le communiqué est très clair, mais il cultive l'ambigüité. Ce chiffre de 1.500 suppressions d'emplois concerne toute l'entreprise, et pas que le fret ; mais il ne porte que sur l'année 2008...

L'autre sujet de polémique, c'est le temps de travail des cheminots. Selon le Figaro, les agents devront effectuer 35heures, au lieu de 25 aujourd'hui, en contrepartie de hausses de salaires pas négligeables -- 10 à 15% de plus.
_ La direction ne confirme ni n'infirme. Elle avait effectivement indiqué, la semaine dernière, qu'elle entendait mieux utiliser le temps de travail de ses agents (durée de la journée, travail de nuit) tout en avançant des contreparties financières.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.