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La Polynésie frappée par un cyclone

Le cyclone Oli, qui a déjà touché Bora Bora et les Iles Sous le Vent, devait arriver sur Tahiti cet après-midi, avec des vagues de plus de 7 mètres et des rafales de vent de 150 km/h. Tahiti et Moorea, en alerte rouge, s'organisent pour mettre la population à l'abri.
Article rédigé par franceinfo
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Au départ, c'était une simple "dépression tropicale". Dans la nuit, Oli a évolué en cyclone. Et devait atteindre son intensité maximale en milieu d'après-midi, à l'approche de Tahiti, où vivent la grande majorité des 260.000 habitants de la Polynésie : "On attend des vents de 110 km/h et des rafales à 150 km/h, et des creux de
7 à 8 mètres en mer" explique le Haut-commissariat, représentation de l'État en Polynésie française, qui a pris des mesures.

Ainsi, à Tahiti et à Moorea, tout déplacement est interdit et les habitants des bords de mer et des embouchures de rivières, très nombreuses sur ces îles volcaniques, sont en train d'être évacuées. Plusieurs centaines de personnes ont déjà regagné les hauteurs du territoire. Le trafic maritime et aérien a été suspendu.

Tous les établissements scolaires de l'Ouest de la Polynésie ont été fermés. Et la population a été invitée à abandonner les habitations en tôles ou en matières végétales,
pour gagner les bâtiments en béton, comme les mairies, les écoles ou encore les églises.

Le Haut-commissariat, représentation de l'État en Polynésie française,
recommande de "rester chez soi ou de rejoindre un abri mis en place par les communes".
_ Le centre hospitalier a donné pour consigne à son personnel de rester en poste pendant les prochaines vingt-quatre heures.

Des blessés légers et des habitations endommagées

Pour le moment, seuls l'archipel des Iles Sous le Vent et l'île de Bora Bora, poumon touristique
du territoire, ont déjà été frappés par le cyclone. Plusieurs personnes ont été légèrement blessés.

Plusieurs habitations y ont déjà été détruites, tout comme à Raiatea, l'île la plus peuplée de l'archipel
des Iles Sous le Vent. "Des pontons ont été détruits, un autre a coulé, des
poteaux électriques ont aussi été arrachés et nous n'avons plus d'électricité" a expliqué l'adjoint au maire de Raiatea.

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