La Martinique à bout de souffle
L'accord sur la revalorisation des bas salaires paraissait à portée de main jeudi. Mais il continue pourtant d'achopper, avec une confusion sur l'objectif des négociations, qui a varié ces derniers jours entre 200 et 250 euros d'augmentation. Les négociations doivent reprendre aujourd’hui à 15h00, heure locale. Et le Collectif du 5 février, qui mène le mouvement de grève depuis un mois, a appelé ses sympathisants à se mobiliser ce matin dans les rues de Fort-de-France. Mais le mouvement perd du souffle.
C’est donc peut-être la dernière manifestation de protestation contre la vie chère. Les Martiniquais, qui entament leur quatrième semaine de grève, sont en effet de moins en moins nombreux à soutenir le blocus. Car eux aussi manquent aujourd’hui de tout : essence, vivres, salaires… Un contre-collectif vient d'ailleurs de se créer, à l'initiative de membres de la fédération UMP de Martinique. Baptisé le "Collectif pour la préservation des libertés", il dénonce les méthodes employées par les manifestants.
Cécile Mimaut, avec agences
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