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La Guadeloupe proche d’un accord

Après onze heures de négociations, les différentes parties se sont séparées vers 3h00 du matin (8h00, heure de Paris). Toujours pas d’accord définitif mais des avancées significatives. La barre des 200 euros d’augmentation de salaires revendiqués par le LKP aurait en effet été atteinte. Les négociations sont provisoirement suspendues mais on se dirigerait vraisemblablement vers une sortie de crise.
Article rédigé par franceinfo
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L'Etat, le patronat et le collectif LKP qui mène la grève en Guadeloupe depuis le 20 janvier, seraient parvenus dans la nuit à un accord sur une augmentation de 200 euros des bas salaires*, selon l'un des dirigeants de l'intersyndicale.

On se dirigerait donc vers une sortie de crise mais l’accord n’est toujours pas définitif. Les conditions de l’attribution de cette prime pour les plus bas salaires doivent maintenant être précisées. Et il reste à ce sujet encore deux barrières à franchir.
Pour l’instant l’Etat envisage de n’appliquer cette mesure qu’aux personnes qui gagnent jusqu'à 1,4 fois le Smic, alors le LKP demande à ce qu’elle soit étendue à 1,6 Smic.
Autre obstacle à la signature définitive d’un accord, le LKP réclame que cette mesure soit pérennisée au-delà de l’horizon 2011 sur lequel porte la proposition de l’Etat. Le Le collectif en appelle pour cela aux patrons. Le Medef a demandé une suspension de séances pour évaluer le coût de la mesure.

A 19h30, heure de Paris, tous se retrouveront à la table des négociations pour tenter de conclure un accord signé. D’ici là, la grève est maintenue.

  • Juste avant le début de la réunion hier, Matignon avait fait une nouvelle proposition : un "revenu supplémentaire temporaire d’activité" de 80 euros mensuels, auquel s’ajoutaient les 50 euros acceptés par le patronat et les 50 euros promis par les collectivités territoriales, soit une augmentation globale des bas salaires de 180 euros (voir article associé).

    Cécile Mimaut, avec agences

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