La flambée des prix de l'essence inquiète
Au Guilvinec, Concarneau, Lorient, ou la Turballe, les bateaux de pêche sont restés à quai aujourd'hui. Pas faute de poissons. Mais parce qu'ils ne peuvent pas faire face à l'augmentation quasi-exponentielle des prix du carburant. Les pêcheurs en appellent directement à leur ministre, Michel Barnier. Ils réclament notamment une hausse d'un ou deux points de TVA sur la vente du poisson, qui leur permettrait d'alimenter une caisse de compensation du prix du gazole.
La situation est grave, mais pas encore désespérée. Le prix du baril de pétrole n'en finit plus de franchir des sommets ; le prix du carburant à la pompe s'en ressent : 1,14 euro le litre de gazole, 1,30 le sans plomb 95, on n'est plus si loin des records enregistrés en juillet 2006 (1,34 €).
Et le gouvernement semble finalement assez démuni. Il ne veut pas toucher aux taxes, pour l'instant. Tout ce que la ministre de l'économie propose, c'est de convoquer prochainement les compagnies pétrolières, pour limiter les conséquences de la flambée pour les consommateurs. Christine Lagarde ajoute : “Le dialogue permanent avec les sociétés pétrolières nous permet de vérifier la façon dont elles répercutent les hausses et les baisses de prix.”
Car une chose est sûre aujourd'hui : cette hausse des prix de l'essence touche directement les consommateurs.
Et la conséquence est immédiate :
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